Modification de Discussion:Quantification du monde

= Réflexions sur le concept de la série de carte --[[Utilisateur:OliCor67|OliCor67]] ([[Discussion utilisateur:OliCor67|discussion]]) 12 janvier 2025 à 20:48 (CET) =
L'archétype de la "quantification du monde" est illustré par le PIB et la course à sa croissance, avec le cortège d'effets (matériels) délétères mais également une sorte de déshumanisation des rapports sociaux (consommer plus que le voisin). 

Pourtant, comme le disait [https://www.fabienkuhn.fr/2021/03/18/le-pib-mesure-tout-sauf-l-essentiel-18-mars-1968/| Bob Kennedy en 1968], "le PIB mesure à peu près tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d'être vécue".

Cette série de carte est la seule qui ne comporte pas de carte orange. J'aurais une suggestion pour combler ce vide.  Elle pourrait consister à reprendre la précédente carte verte "redéfinition des indicateurs" (qui deviendrait orange). En effet, il y a de nombreuses tentatives de trouver des alternatives à la boussole-PIB : l'indice de développement humain ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9veloppement_humain| IDH]) ou encore le [https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur_national_brut| bonheur national brut] imaginé par le Bhoutan. S'agissant de l'IDH, force est de constater que son mode de calcul privilégie des pays occidentaux à économie (sociale) de marché.
Ces nouveaux indicateurs peuvent être avancés comme une promesse de s'affranchir (en partie) de la boussole-PIB. Mais c'est peut-être un leurre (d'où la proposition de carte orange).
Pour illustrer cela, je citerai la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Goodhart| loi de Goodhart] qui dit que "lorsqu'une mesure devient un objectif, elle cesse d'être une bonne mesure". Ainsi, si l'IDH devient la nouvelle boussole, on se plante comme avec le PIB... (l'indicateur pris comme un thermomètre et non comme une cible reste toutefois pertinent).

Le lien avec la carte verte "changer de regard" est ainsi fait : ce n'est pas l'indicateur (PIB, IDH ou BNB) qui est mauvais, c'est la fait de vouloir quantifier le monde. Il faut donc renouveler son regard sur notre place dans le monde.

L'illustration par une forme de licence open-source est intéressante car elle évoque à la fois le progrès, le partage (à travers les communs) et (l'invitation à) la coopération.

OK, ça fait une carte de plus, mais cela pourrait être de nature à homogénéiser le jeu et cela traduit également les discussions que nous avons eu lors du test du lot C en ligne.