Pollution et obsolescence
TT standard
La société de consommation, pour vendre à bas coûts, réduit techniquement la qualité et la maintenabilité des produits.
L’obsolescence psychologique résulte d’effets de modes induits par les publicités exploitant nos failles cognitives.
Extension mobilité du quotidien
La recherche et développement vise à renouveler sans cesse les modèles avec la promesse d'innovations techniques. D'un modèle à l'autre, la principale novation reste souvent le design. A grand renfort de publicité, l'image des précédents modèles est rendue obsolète sans rapport avec la longévité technique des voitures. Un phénomène équivalent se dessine avec le vélo ou la trottinette, notamment électrique, dont le design a fortement évolué (souvent au prix d'un embonpoint significatif).
Les transports sont également la source de pollutions diffuses (micro-plastiques) principalement dues à l’abrasion des pneus, des freins ou encore des rails. S’y ajoutent les pollutions du fait des usages dispersifs de métaux dans les peintures ou les pneus, le rejet de platine par les pots catalytiques, des éléments électroniques mal recyclés, etc. Elles contaminent l’eau et les sols.
Obsolescence
D’un point de vue économique, sur un marché saturé, un renouvellement régulier des gammes permet de s’assurer de débouchés continus pour les facteurs de production. Cela tourne au piège dans un système concurrentiel où, comme pour la Reine rouge[1], il faut continuer de courir pour rester à sa place.
« Avec la croissance « verte », nous aimerions appuyer timidement sur le frein tout en restant pied au plancher : plus que jamais, notre économie favorise le jetable, l’obsolescence, l’accélération, le remplacement des métiers de service par des machines bourrées d’électronique, en attendant les drones et les robots. »[2] Voir aussi : L’obsolescence dans l’automobile : vers des voitures jetables ? sur HOP
Pollutions
Article sur la pollution minière causée par le voiture électrique sur Reporterre
Références
"le propos de Guien se fait plus philosophique lorsqu’elle affirme que les smartphone produisent de l’« obsolescence humaine ». Puisque qu’ils « produisent un monde dans lequel les capacités ou qualités humaines préexistantes deviennent inutilisables et ridicules » (p. 173), notamment par le recours à une exploitation intense des forces de travail et des ressources naturelles, on comprend qu’ils agiraient comme des forces historiques de la domination, plus que d’en être les simples conséquences."
https://www.contretemps.eu/repolitiser-fabrique-consumerisme/
L’obsolescence dans l’automobile : vers des voitures jetables ?
Pour aller plus loin
Cours en ligne sur l'obsolescence https://moodle.luniversitenumerique.fr/course/index.php?categoryid=322
- ↑ Lewis Caroll : de l’autre côté du miroir
- ↑ Philippe Bihouix : « du mythe de la croissance verte à un monde post-croissance » sur partage-le.com