Travail du clic

De La toile des Techs
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Citations

"Utilisateurs comme travailleurs des plateformes, entreprécaires comme prolétaires, sont coincés dans un pseudo-travail qui n’est ni productif ni satisfaisant. La multitude apprivoisée par les plateformes n’est qu’une “platitude” !"[1]

"Dans Uber ou les plateformes du digital labor, on vend le travail lui-même au moins disant découpé en microtranches et micro-tâches… Mais tous ces éléments n’auraient pas été possibles hors d’internet. C’est la promesse d’innovation technologique qui persuade les autorités de permettre à ces entreprises à déroger aux règles communes, qui persuade les investisseurs qu’ils vont réaliser une martingale mirifique. Mais dans le fond, toutes restent des machines non démocratiques et des machines à produire des inégalités. Toutes redistribuent les risques de la même façon : « ils les poussent vers le bas, vers les plus faibles » (les utilisateurs comme les travailleurs) « et les répandent autour d’eux. Ils tirent les récompenses vers le haut et les concentrent en de moins en moins de mains »."[2]

"Le risque à terme est que la machine néolibérale programmée jusqu’au cœur même des systèmes, ubérise tout ce qui reste à ubériser, de l’agriculture à la santé, des services public à l’école jusqu’au développement logiciel lui-même."[3]

Références

  1. Coincés dans la grande dépression des plateformes, Hubert Guillaud, https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/04/18/coinces-dans-la-grande-depression-des-plateformes/
  2. Internet : une si longue dépossession, Hubert Guillaud, https://lvsl.fr/internet-une-si-longue-depossession-2-2/
  3. Internet : une si longue dépossession, Hubert Guillaud, https://lvsl.fr/internet-une-si-longue-depossession-2-2/