Modulaire, durable

TT standard

Une plus longue durée de vie des objets ou des pièces détachées retarde leur transformation en déchet.

La consigne ou l’occasion prolongent l'usage identique de l'objet.

Le réemploi détourne l'objet ou la pièce de son usage de base.

Extension mobilité du quotidien

Voiture des années 1950 à Cuba

Intrinsèquement, compte tenu des exigences de robustesse et de fiabilité, les véhicules sont faits pour durer : des dizaines d'années pour les trains et de nombreuses années pour les véhicules routiers.

Une conception plus modulaire faciliterait les réparations, la mise à niveau des organes de sécurité ou de performance écologique (rétrofit) ou encore la réutilisation des pièces détachées.

Pour approfondir

Selon Philippe Bihouix, l'avenir reposerait sur le devise suivante réparer, recycler, ralentir. Le troisième terme est une notion nécessaire. En effet, plus les véhicules sont rapides, plus ils sont technologiquement complexes pour des raisons de sécurité. Un véhicule plus lent a moins besoin de détecteurs et d'assistance en tout genre. Cette règle s'applique à tous les moyens de transport : vélo, voiture, train...

La durabilité d'un produit s'envisage dès sa conception.

Contraints par la pénurie, les Cubains se sont devenus des artistes de la durabilité des objets trouvant maintes astuces pour réparer, souvent avec des pièces hétéroclites. Moins connues que les voitures américano-cubaines des années 1950 (voir illustration), les riquimbilis sont des deux roues motorisés faits de bric et de broc.

Le rétrofit est un axe retenu par le Gouvernement pour démocratiser l'électrification du parc automobile.

Easter egg

La photo au recto de la carte présente une voiture américano-cubaine des années 1950 en état de marche. Elle fait écho à la carte Pollution et obsolescence qui montre des voitures des années 1970, donc plus récentes, dans une casse. La pénurie incite à la durabilité, l'abondance mène au gaspillage.