Plateformisation

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Citations[modifier]

"La plateforme se rapporte alors à une « logique organisatrice », c’est-à-dire un mode opératoire, un agencement spécifique et intentionnel d’éléments hétérogènes en vue de la production d’activités, de biens ou services, et en vue de leur valorisation (comprendre leur conversion en argent)."[1]

"Alors que nombre de discours ressassaient l’antienne de la « fin des intermédiaires », des réseaux de co-opération, très tôt nommés dans la terminologie professionnelle et académique « écosystèmes », s’étendaient, conséquence des stratégies de distribution de la production et de modularisation des tâches. En « désinternalisant » et en recombinant les phases de production, la logique de plateforme favorise donc depuis plus d’une décennie l’augmentation des agents productifs tout en parcellisant leurs tâches, qui n’ont dès lors de valeur qu’une fois agrégées."[2]

la logique organisatrice favorise à l’heure actuelle une évidente dégradation des droits sociaux et, de façon plus globale, la « plateformisation » se déploie en contestant les cadres juridiques en place (droit du travail, droit de la concurrence, propriété intellectuelle, fiscalité, etc.). Elle ne s’impose pas moins pour autant comme un nouveau « paradigme » industriel, auquel se plie un nombre croissant de secteurs productifs traditionnels.[3]

"l’effondrement du pouvoir centralisé prophétisé par les pionniers de l’internet ne s’est jamais matérialisé. La distribution du pouvoir dans les réseaux n’est jamais advenue"[4]

"L’injonction à agir s’est transformée en “injonction à nous mettre à jour”. Nous sommes enfermés dans des réseaux sans causes, sans buts, autres que notre instrumentalisation…"[5]

"La plateforme est devenue un méta concept qui a remplacé le réseau. Un objet de désir, un état d’esprit. Tout le monde veut construire sa plateforme, comme si chacun pouvait construire sa société. Elles sont les lieux où toutes les promesses se réalisent."[6]

"Les plateformes sont conçues pour nous pousser à réagir plutôt qu’agir. Nous sommes bien plus l’outil que Facebook utilise que nous n’utilisons Facebook ! Dans les plateformes, nous sommes coincés et stagnants. "[7]

Références[modifier]

  1. La « plateformisation » comme déploiement d’une logique organisatrice : propositions théoriques et éléments de méthode, Vincent Bullich
  2. La « plateformisation » comme déploiement d’une logique organisatrice : propositions théoriques et éléments de méthode, Vincent Bullich
  3. La « plateformisation » comme déploiement d’une logique organisatrice : propositions théoriques et éléments de méthode, Vincent Bullich
  4. Coincés dans la grande dépression des plateformes, Hubert Guillaud, https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/04/18/coinces-dans-la-grande-depression-des-plateformes/
  5. Coincés dans la grande dépression des plateformes, Hubert Guillaud, https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/04/18/coinces-dans-la-grande-depression-des-plateformes/
  6. Coincés dans la grande dépression des plateformes, Hubert Guillaud, https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/04/18/coinces-dans-la-grande-depression-des-plateformes/
  7. Coincés dans la grande dépression des plateformes, Hubert Guillaud, https://hubertguillaud.wordpress.com/2023/04/18/coinces-dans-la-grande-depression-des-plateformes/