Matériaux naturels et bruts

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Seuls les matériaux simples biosourcés (provenant du vivant) ou géosourcés (terre ou pierre) n'encouragent pas l'extractivisme industriel.

Chanvre pour la construction ou le textile, paille pour l’isolation, terre pour les briques, bois d’essences locales, autant de matières disponibles pour éviter une dépendance aux usines, des déchets délicats à traiter et une lourde empreinte sur l'écosystème.

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Extension mobilité du quotidien

Seuls les matériaux simples biosourcés (provenant du vivant) ou géosourcés (terre ou pierre) n'encouragent pas l'extractivisme industriel. Un vélo peut, par exemple, avoir un cadre en bambou ou une selle en cuir végétal ou en liège.

L’industrie automobile s’y intéresse également : lin, chanvre, kénaf, jute, carton ou encore composites à base d’amidon ou de cellulose. Le défi de taille est de répondre aux exigences du secteur, notamment la stabilité thermique et la résistance à l’eau, propriétés éloignées de la biodégradabilité.

Illustrations

Pour approfondir

• Un cadre de vélo peut être composé en partie de bambou
• Les selles de vélo peuvent être fabriqués avec des matériaux bio-sourcés (mais pas nécessairement bruts)
• Dans l’industrie automobile, certains matériaux biosourcés font l’objet de recherche ou de premières expérimentations : le concept car Oli de Citroën qui intègre du carton dans la carrosserie; les constructeurs Ford, Mercedes ou Toyota utilisent des fibres végétales pour les éléments intérieurs. Cela reste toutefois des matériaux composites qui peuvent rencontrer les mêmes difficultés de traitement en fin de vie que les composites issus de la pétrochimie.

Voir aussi

Matériaux de construction biosourcés et géosourcés

Solutions fondées sur la nature