Dépossession

De La toile des Techs
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ou emprisonnement, perte de souveraineté

Citations

" Aucun service de l’État n’assure en interne ses besoins informatiques. Il n’est nulle part en capacité de les maîtriser et même de spécifier ses besoins ou de piloter ces projets confiés à d’autres. La numérisation, plus qu’une privatisation, relève d’une “dépossession”"[1]

" Les grands acteurs de l’accompagnement non seulement proposent les solutions, développent les systèmes, mais surtout, ils en assurent la couteuse maintenance. Ces entreprises détiennent les clés du numérique publique, qu’il fonctionne ou ne fonctionne pas. “Près de 90% de ces grands chantiers informatiques, clé de voûte de la modernisation vantée et désirée par les gouvernements successifs, sont aux mains de cabinets de conseil”."[2]


"Même l’armée n’est plus maître de la maintenance de ses appareils ou de sa stratégie."[3]


IA, en A2, "Comment s’absoudre des dilemmes liés à la sous-traitance du travail de la donnée"[4]

Pour un féminisme des données : Le livre propose rien de moins que de réinventer la sciences des données et l’ouverture des données… en remettant le consentement au coeur de l’échange de données et en construisant une science des données qui émancipent les utilisateurs plutôt que de les exploiter. [5]

Se libérer du technocolonialisme[6]

Les géants du numérique empoisonnent nos esprits

C'est la conclusion des recherches de la philosophe Anne Alombert, qu’elle défend dans deux essais "Schizophrénie numérique: La crise de l'esprit à l'ère des nouvelles technologies" et “Le capital que je ne suis pas !” coécrit avec Gaël Giraud.

- Le monopole des plateformes sur la recommandation de contenu doit être questionné au regard du pouvoir exorbitant que cela leur confère sur nos esprits et nos sociétés.

- L’usage de l’IA générative nous dépossède de nos compétences de la même façon que les chaînes de montage ont dépossédé les travailleurs manuels des leurs. C’est ce qu’Anne Alombert appelle, à la suite du regretté Bernard Stiegler, la prolétarisation généralisée.