Autonomie
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- "L'histoire du logiciel libre est tout d'abord celle de la promotion d'une certaine autonomie dans le travail"[1]
- "Les pratiques des hackers incarneraient ainsi un rapport au travail fondé sur la passion et l'intérêt personnel, non sur le devoir moral et l'intérêt financier. Le travail n'y serait pas posé comme légitime en soi, indépendamment de son contenu, ni considéré comme simple moyen d'assurer sa subsistance ou sa richesse. L'important serait la satisfaction personnelle éprouvée dans la réalisation d'une tâche vécue comme intrinsèquement intéressante et gratifiante. Le travail s'intégrerait ainsi à à une dynamique générale de réalisation de soi , en vertu d'une réduction des formes de subordination hiérarchiques et grâce à l'impossibilité de "clôturer" les fruits de l'activité productive : les logiciels."[2]
- "La revendication d'autonomie dans le travail apparaît comme un prolongement du discours anti-démocratique des années 1950, 1960, 1970 [...] Pour les hackers, les différences de statut au sein d'un collectif ne sont acceptables que si elles émanent de la validation par les pairs des mérites individuels, tels que ceux-ci s'expriment dans le travail. Tous les autres critères - diplômes, âge, origine, statut social - sont jugés factices et fermement rejetés."[3]