Transition énergétique

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Attention à : Transition énergétique

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TT standard

La transition énergétique, sensée utiliser des énergies plus propres, nécessite de remplacer le matériel existant au lieu de le modifier, souvent au prix d'une complexification technologique entravant la maintenance locale.

Cela demande beaucoup de temps, d’énergie et de matériaux, et nécessite un remaniement industriel favorable à la concentration des acteurs au niveau mondial.

Extension mobilité du quotidien

Renault 5 E-Tech

Si le bilan carbone est positif, la transition vers des énergies dites propres se fait au prix d’une surcouche technologique excluant de ce fait des acteurs locaux de maintenance. Ce ne peut être la seule voie car elle se heurte à différents écueils :

  • un effet parc, c’est à dire une latence dans le remplacement de l’existant ;
  • la disponibilité des ressources, notamment minières, pour répondre aux nouveaux besoins[1] ;
  • un effet rebond : les modes actifs (vélos, trottinettes) peuvent s’alourdir du fait des progrès des batteries.

Les technologies dites vertes relèvent du mythe dans la mesure où elles s’appuient sur l’industrie minière, c’est à dire l’un des secteurs les plus polluants.

Pour approfondir

Electrification du parc automobile

Le développement de la voiture électrique est un des objectifs de la planification écologique du Gouvernement déclinant ainsi l’objectif de l’Union européenne d’interdire la vente de véhicules thermiques après 2035. Le Gouvernement ambitionne de produire en France deux millions de véhicules par an.[2] Le rétrofit[3] est une solution d’électrification qui permet de réutiliser et prolonger la vie du véhicule.

Acceptation sociale

L’électrification du parc de véhicule va nécessiter une grande quantité de minerais dont une grande partie n’est pas nécessairement disponible dans les pays industrialisés (sans compter les réticences des habitants face à la réapparition de l’exploitation minière). Il s’en suit une « ruée sur les minerais » de sorte à sécuriser les approvisionnements.[4]

Références

« Inertie des infrastructures » Guivarch, 2011 ; oliviercarles.free.fr

Arrêt de la 2G et 3G : la mise à mort de millions d’objets[5]

« Quelle transition énergétique justifie plus d’extraction et de destruction au Sud ? Derrière cette course aux métaux, ce sont des guerres qui continueront, au Congo et ailleurs. »[6]